C’est l’Institut tunisien des études stratégiques (ITES) qui l’indique. Le site Webdo rapporte les déclarations du directeur général de l’Institut, Néji Jalloul : la Tunisie compte près de 1,7 million de pauvres et près de 60% des familles tunisiennes sont surendettées.
On apprend aussi que l’épargne familiale est quasiment absente puisque 50% des crédits bancaires accordés sont destinés à la consommation. Une conséquence évidente du trop bas niveau des salaires en Tunisie puisqu’ils sont les plus faibles en Méditerranée.
Il faut dire que la situation économique (le chômage est au dessus des 15% et l’inflation dépasse les 7,5%) et sociale (il y a actuellement une grève générale dans la fonction publique) en Tunisie est toujours très difficile. La situation politique est aussi problématique, comme nous le rapportions dans notre news concernant le remaniement ministériel qui a eu lieu au début du mois.
Pour autant, le pays est dynamique, sa population est jeune et déterminée et la Tunisie est riche d’une culture qui s’étend bien au-delà de ses frontières. Le mois dernier nous vous avons d’ailleurs proposé de découvrir deux événements importants : Le Forum de la Mer-Bizerte 2018 et les Premières Rencontres Internationales du film anti-corruption (en anglais).
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