Il y a quelques jours, en parallèle du Conseil des Droits Humains à Genève, des survivantes de violences sexuelles ont interpelé la communauté internationale pour la reconnaissance et des réparations suite aux agressions qu’elles ont subit.
On peut lire sur le site de la Fondation Mukwege:
Les survivantes de violences sexuelles demandent une reconnaissance et des réparations pour le préjudice qu’elles ont subi. Avec le soutien de la Fondation Mukwege, une délégation de femmes du Congo, de la Guinée, d’Irak et du Kosovo ont rencontré des ambassadrices.eurs cette semaine à Genève et participé à un évènement parallèle au Conseil des Droits Humains de l’ONU […] Des formes symboliques de réparations, comme des excuses, ou des mesures pour garantir la non-répétition, sont importantes pour que les survivantes puissent surmonter leur passé.
La Fondation Mukwege travaille en étroite collaboration avec les survivantes, et a précisé son action dans ce tweet publié hier dans lequel il est indiqué que le Dr Denis Mukwege assure la formation des membres de l’association Yazda :
Dr Denis Mukwege provides training to @YazdaOrg staff in Northern #Iraq. "The consequences of rape are similar in different conflict zones" and require a holistic form of treatment, including medical, psychological, legal and socio-economic support. https://t.co/IGD5XWHZDi
— Mukwege Foundation (@MukwegeFound) June 27, 2018
Il est effectivement essentiel que les victimes puissent être prises en charge convenablement et surtout suivies sur le long terme car les traumatismes subit par les victimes de viols, physiquement et psychologiquement, ne s’effacent jamais. Il faut pourtant bâtir le futur.
Comme l’indique le Dr Mukwege : ‘Les réparations sont souvent écartées mais elles ont le potentiel de transformer les sociétés. Les réparations peuvent devenir un outil pour le changement.‘