Nous évoquons régulièrement la situation des nombreux migrants qui quittent leur pays et prennent tous les risques pour rejoindre l’Europe, comme nous vous en parlions dans ces dernières news.
Alors que les pays européens peinent à trouver des solutions et que les prises de positions extrêmes se multiplient sur tout le continent, la crise de poursuit en Méditerranée. Dernier événement en date : l’Aquarius, le bateau affrété depuis 2016 par l’association SOS Méditerranée.
MSF a publié de nombreux tweets sur les plus de 600 personnes à bord du bateau alors que l’Italie vient de refuser de prendre en charge les migrants.
UPDATE #Aquarius : ça devient de plus en plus surréaliste à bord de l’Aquarius. L’#Italie a refusé un port sûr à 629 pers. épuisées sauvées par la coordination de ses propres autorités maritimes, les envoie jusqu’en #Espagne, mais offre des cadeaux aux enfants. https://t.co/VjbnGct3sc
— MSF France (@MSF_france) June 15, 2018
Les témoignages recueillis sur le bateau sont très forts et donnent un ordre d’idée des violences et des souffrances qu’ont subit les migrants avant d’arriver sur les côtes européennes.
«Je suis allé en #Libye pr le travail mais quand je suis arrivé, j'ai été vendu aux enchères pr 1000 dinars libyens. Un jour mon propriétaire était ivre. Il a pris des hommes à son camion et leur a tiré dessus. J'ai dû ramasser les corps et les enterrer» Ibrahim, 20 ans #Aquarius https://t.co/NLJN6rmX6f
— MSF France (@MSF_france) June 15, 2018
Mais si le bateau ne peut accoster en Italie et prend la direction de l’Espagne, les dirigeants politiques se renvoient les responsabilités, comme le soulige Thierry Allafort-Duverger, directeur général de MSF France dans ce tweet :
« @EmmanuelMacron dénonce le cynisme du gouvernement italien, qu'en est-il du nôtre ? » Thierry Allafort-Duverger, directeur général de #MSF France, dénonce l'hypocrisie de l'#UE autour de l' #Aquarius. https://t.co/zEprJWS8uG via @lobs
— MSF France (@MSF_france) June 13, 2018
Si la situation sur l’Aquarius est difficile, celle de ceux qui se trouvent actuellement à Paris est tout aussi complexe et met en évidence le manque total de gestion notamment au niveau des centres d’hébergement même si France terre d’asile a annoncé il y a quelques jours la prise en charge de près de 1000 personnes.
Ce matin, 973 pers. qui dormaient à la rue le long du canal saint-martin & porte de la Chapelle ont été mises à l'abri ds des centres d'hébergement temporaires. C'était 1 urgence, mais aujourd'hui, il faut repenser le 1er accueil, il faut #centres de transit régionaux partt en FR pic.twitter.com/vislUtCfhG
— France terre d'asile (@Franceterdasile) June 4, 2018