En début de semaine Le Monde a publié le second volet de l’enquête menée par Cécile Allegra avec Céline Bardet et We are Not Weapons of War.
La réalisatrice Cécile Allegra (Prix Albert Londres 2015) et Céline Bardet, juriste internationale spécialisée dans les crimes de guerre et co-fondatrice de l’association We Are Not Weapons of War (WWoW), ont réalisé une enquête sur l’utilisation systématique du viol depuis le début du conflit libyen, en 2011.
Voici un extrait de ce récit publié sur le site Le Monde :
L’enquête a débuté en Tunisie en octobre 2016. J’ai d’abord rencontré des témoins libyens, un homme (Yassine), puis une femme (Fatma), qui m’ont raconté les tortures qu’ils avaient subies dans leur pays de la part des kadhafistes, avant la chute du dictateur, en octobre 2011. L’un et l’autre parlaient de sévices, de tortures, d’humiliations. De viol, aussi, mais ils le faisaient de manière indirecte, à la fois par peur et par pudeur. S’il est un sujet tabou, en Libye, c’est bien celui-là : le viol utilisé comme arme de guerre de façon planifiée, systématique, aussi bien contre les femmes que contre les hommes.
Vous pouvez lire ce récit dans Le Monde, sinon sachez qu’un documentaire sur cette enquête est en cours de réalisation et sera diffusé sur ARTE début 2018.